Investissements alternatifs

En ce moment, les dépôts sont peu rémunérés, la bourse est volatile et l'immobilier incertain. Mais les besoins de placement de l'épargne sont toujours importants, alors même qu'en parallèle plusieurs professions ont besoin de capital pour passer la crise, se développer ou se mettre à leur compte.
L'idée serait donc de créer une plateforme et un cadre juridique permettant facilement à des particuliers d'investir directement dans des projets de leur région, avec un retour partiellement ou totalement en nature, moyennant un rendement supérieur à celui du marché.
Il est par exemple possible depuis longtemps d'acheter ponctuellement des vaches, de les louer à un agriculteur de sa région et d'être remboursé en viande et produits laitiers tout au long de l'année à un taux de 4 à 7% soit largement plus que les 1.25% actuels du livret A, tout en garantissant un prix fixe et à long terme au producteur, le mettant ainsi à l'abri des fortes fluctuations actuelles et lui permettant par exemple de réaliser les investissements nécessaires à l'évolution vers l'élevage bio.
Ce système revient en fait à acheter en avance une production à un prix fixe. Intérêt pour l'épargnant (également consommateur) : il place son argent à un taux avantageux et reçoit des biens de consommation avec une traçabilité forte puisque directement issus du producteur. Intérêt pour le producteur : il a un accès étendu à du capital qu'il peut totalement ou partiellement rembourser en nature (contrairement à une banque), il lisse en partie la fluctuation des cours et réduit le risque d'invendu puisque sa production est achetée en avance et enfin il augmente sa marge en réduisant les intermédiaires.
Dans quelles autres situations pourrait-on appliquer un concept similaire ? Sans doute dans le domaine agricole toujours (investir dans un verger ou un jardin pour être remboursé en fruits et légumes), la viticulture (investir dans un vignoble et se faire payer en vin), mais pourquoi pas aussi auprès de commerçants ou artisans souhaitant se mettre à leur compte et ayant donc besoin de capital pour acheter un pas de porte ou reprendre un fonds de commerce (traiteur, fleuriste, boucher/charcutier, boulanger, coiffeur...) Et enfin, pour certains auto-entrepreneurs, selon leur domaine d'activité. Pensez-vous à d'autres exemples possibles ?

Aucun commentaire: